
Sciences dures et sciences molles
Les sciences sont très compliquées, très complexes, et possèdent une multitudes de ramifications et branches. L’étude des sciences est une science en soi. Toutefois, on peut distinguer la science en deux grandes branches qui elles mêmes contiennent des familles et autres ramifications. Ce sont les sciences dures et les sciences molles. Cette appellation est métaphorique, c’est une périphrase, les sciences molles n’étudient évidemment pas les choses de faibles consistances et les sciences dures les matériaux durs. Non, la dénomination dure et molle parle de l’exactitude et de la précision d’une science. Mais en détail, quelle est la différence entre les sciences dures et les sciences molles ?
Les sciences dures représentent les sciences de l’exactitude. Par exemple les mathématiques sont une science dure. A travers des théorèmes, des justifications, des démarches, on arrive à un résultat qui est soit vrai, soit faux. Il n’existe que deux alternatives, il n’y a pas de juste milieux. En effet, tout simplement, 2+2 seront toujours égal à 4, quoi qu’en disent les illuminés pratiquant les arts martiaux. Les mathématiques sont empiriques, sont cartésiens. Je reviendrais dessus plus tard. Les sciences de la physique ou l’étude météorologiques ou de phénomènes physiques et chimiques sont des sciences dures. C’est une science de l’observation de phénomènes qui ne peuvent être contestée. Pour prendre un exemple simple, prénom l’émulsion. Les molécules hydrophiles mélangées à l’eau, H2o de sa composition, se repoussent pour provoquer une émulsion. Ainsi, on observe les attirances et rejets de molécules. Ces observations sont incontestables, et l’on ne peut pas théoriser autre chose. Ainsi, les science dures étudient les phénomènes incontestables.
Les sciences molles elles étudient tout ce qui peut être contesté, et dont les résultats varient en permanence. L’économie, la finance, est une science molle. En effet, nombreuses sont les théories qui ont forgé l’économie, et pourtant, aucune d’entre elle est totalement juste ou totalement fausse. Sinon, les problèmes macro économiques, d’envergure mondiale, et qui touchent au bon développement et au bien être des pays ne seraient pas si important que ça. Prenons l’exemple d’adam Smith, père de notre économie. Sa thèse sur la main invisible est contestée et désapprouvée par les socialistes et marxistes. Sa thèse classique a été renforcée, perfectionnée par les néoclassiques; Mais il s’agit ici d’avis, et de supposition. Personne ne peut prévoir exactement comment le marché bva répondre, à par exemple un hausse du taux d’intérêt, ou à la baisse de la valeur d’une monnaie.
Les sciences dures et molles se différencient donc à travers leur empirisme. L’empirisme, cité ci dessus est un courant philosophique, qui, pour simplifier, se base sur l’expérience pour ainsi prendre des décisions. Les théories empiriques, dont le grand maître est Kant, guidé lui même par Descartes et Platon, “définit alors tout comme logique. La logique est la seule chose pure et totalement certaine. Face aux empiriques s’opposent les syllogisme, guidés eux par Aristote. Le syllogisme comprends évidemment d’autres thèses, mais la première est la remise en question de la logique à travers l’absurdité. Alors, les sciences molles ne peuvent être exacte, car leur logique est absurde. L’économie par exemple, ne peut pas, par nature être logique. C’est ce qui différencie ces deux sciences.