
Dans la plupart des cas, l’investissement immobilier est lié à l’achat de sa résidence principale, éventuellement avec un prêt. Toutefois, l’investissement dans l’immobilier locatif est également une bonne idée. Il est donc conseillé de se poser les bonnes questions avant d’adopter cette approche.
Acheter une résidence principale
Un choix émotif avant tout
Bien qu’il existe des arguments en faveur de l’ investissement locatif, l’achat d’une résidence principale implique un certain nombre de facteurs qui influencent le marché. Outre l' »attachement » au bien, la ville ou la région que l’acheteur préfère est également un facteur de décision. Ce choix fait également partie de votre plan de vie. L’objectif est de constituer un portefeuille de biens tout en assurant l’avenir pour vous et votre famille.
Avantages des résidences principales
L’achat d’une résidence principale, qu’il s’agisse d’un bien neuf ou d’occasion, présente de nombreux avantages. Tout d’abord, cela signifie que le loyer mensuel n’est plus nécessaire. Si l’acheteur a un prêt hypothécaire, la propriété lui appartient entièrement une fois le prêt remboursé ; deuxièmement, il peut configurer et profiter de la propriété exactement à son goût. La maison principale est également un bien de bonne valeur d’un point de vue fiscal, d’autant plus que les plus-values de la revente sont exonérées d’impôt.
Inconvénients de la maison principale
L’achat de votre propre maison est un choix mûrement réfléchi. Tout d’abord, il y a différents frais liés à l’achat. Deuxièmement, cela signifie que vous êtes dans une position stable tant dans votre vie professionnelle que personnelle. Cette situation est de plus en plus compliquée par les aléas de la vie, tels que :
- les divorces,
- les mutations professionnelles
- et les licenciements.
Pour rentabiliser l’investissement, il est généralement recommandé de conserver le bien pendant au moins cinq ans. En termes d’impôts, non seulement les nouveaux propriétaires doivent payer la taxe foncière, mais l’achat de leur premier logement n’offre pas les mêmes avantages fiscaux que certains investissements locatifs.
Pourquoi louer plutôt qu’acheter dans certaines villes ?
Dans les grandes villes comme Paris, Lyon et Bordeaux, les prix des logements ont augmenté proportionnellement aux loyers ces dernières années en raison d’une pénurie de logements, de sorte qu’il est préférable de louer plutôt que d’être propriétaire. Même si le loyer mensuel peut être assez élevé, il est bien inférieur aux remboursements mensuels du prêt hypothécaire nécessaire pour acheter une propriété.
Avantages de l’investissement locatif
L’investissement locatif, y compris l’achat de biens locatifs, offre la possibilité de constituer un portefeuille de biens avec un effort financier minimal. Les revenus des biens locatifs peuvent être utilisés pour financer l’achat d’un logement ou pour financer de nouveaux investissements locatifs. En outre, la location est un excellent moyen de préparer une retraite à long terme. Enfin, la mise en location de votre bien est un excellent moyen de réduire votre facture fiscale. La loi Pinel est l’une des incitations fiscales disponibles : en louant pour 6, 9 ou 12 ans, les propriétaires peuvent bénéficier de déductions du revenu imposable de 12 %, 18 % et 21 % respectivement.
Inconvénients de la location
Les risques liés à la location d’un bien immobilier doivent être soigneusement examinés. Pour rentabiliser votre investissement, vous devez trouver des locataires rapidement. Laisser un bien vacant pendant plusieurs mois peut entraîner une perte, car vous devrez payer l’impôt foncier et la copropriété dans le cas d’un appartement. Par ailleurs, les arriérés de loyer constituent un problème majeur pour les propriétaires.
Combiner l’achat d’une résidence principale avec un investissement locatif
Il est très possible d’acheter une résidence principale et d’investir dans la location en même temps. L’achat d’un bien locatif procure au locataire un revenu qui peut être déduit du paiement mensuel du prêt hypothécaire pour l’achat du bien. Cela réduit les efforts de remboursement du prêt bancaire de l’emprunteur et diminue l’encours réel de la dette.